21 avril 2018
Manifeste.
Grisé par un désert en Isère
J' éradique les dramatiques éclectiques
Qui sillonnent nos neurones
Sans jamais humer le jasmin au petit matin
Je déclare les yeux hagards
Sans fard ni cafard
Que les phrases blasphématoires
Même péremptoires
Glisseront selon les saisons
Vers les versants ascendants
Ou les creusets accidentés des animosités éculées
Jamais une nuée amusée mais désabusée
Ne pourra délimiter l'été des déshérités
Partout, les matous tatoués
Dénoueront les files des foules
Refoulées
Et l'harmonie humanisera
L'inhumaine humanité déshumanisée.
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