Caleçons fleuris.

Ne m'en veuillez pas si aux rumeurs empuanties de la ville je préfère

Le bruit des caleçons fleuris dans les champs de lavande

Je voudrais enlever ce pince-nez qui m'isole des odeurs extrêmes

Pour respirer dans un monde libéré des humains déshumanisés

Le souffle énergique des sirènes utopistes ré-enchantant le présent aphone

Je reviendrai alors au milieu d'un armée désarmée et désarmante

Marchant aux pas désarticules des libérateurs de l'ennui

Apostropher les haineux laineux et hideux

Pour déclarer l'éternité des idées idéalisées 

Réveil

Temps gris

Flash info

Café noir

Si noir.

Comments

[Stan Alerion]

Ok on y va ?

[Ceher]

Rien ne nous empêche de faire l'école buissonnière et d'aller gambader dans les champs de caleçons, ça s'appelle réaliser ses rêves.

[Sedna]

des odeurs d ailleurs qui nous ramènent aux sources de la vie

[vio]

j'adore ce texte, il me semble ressentir à travers tes mots ton humeur peut être un peu maussade d'aujourd'hui !! aller, courir dans un champ de marguerites en caleçon fleuri, boire un diabolo grenadine à la paille, regarder le soleil et imaginer des histoires avec la forme des nuages, souffler sur un pissenlit, se rouler dans l'herbe, rire, insouciance... paf ! le café noir, le dur, le béton, les claques, la violence... courage, tout n'est pas si noir, bises de forces

[Stan Alerion]

Merci à toi Fan de passer sur mon blog. Alors la vie Nimoise se passe bien ? Bises.